Les voyages et divertissements
Les déplacements habituels sont professionnels: marché pour les femmes, foires pour les hommes, transport de marchandises...Les démarches administratives certes non journalières, peuvent à certains moments de l'existence nécessiter des déplacements... .Les distances à parcourir sont assez modérées.
Les fêtes, familiales comme les mariages qui réunissent les membres des familles dispersés occasionnent également des déplacements.
Le cadre des déplacements reste le département, siège du Préfet, de l'arrondissement, du canton, siège du juge de paix, et du bourg, siège du maire, du notaire etc...
Les voyages plus lointains sont rares ou inexistants pour les cultivateurs pauvres. Le seul déplacement important trouvé dans les documents d'archives, effectué par un cultivateur pauvre, est le voyage à Lyon de Joseph Bourgeon, journalier à Paray sous Briailles en 1856. Le motif du voyage reste inconnu. Joseph Bourgeon décède à l'hôpital de Lyon le 03/04/1856. Lors du recensement de Paray de 1856 il est indiqué "en voyage"..
Les domestiques qui suivent leurs maîtres peuvent être amenés à voyager.
Cette législation tombe ensuite en désuétude après 1860, car grâce au développement du chemin de fer les déplacements deviennent trop nombreux.
Les voyageurs qui quittent la France nécessitent un passeport pour l'étranger.
Les moyens de transport
Ils se font en attelage, à cheval, à boeufs ou vaches, à ânes....
Quelques voituriers (5 à Varennes) assurent de plus le transport de marchandises ou de personnes en chariot, charrette, carriole, voire en diligence. Ils peuvent être propriétaires de leur véhicule...
Lieu de Conservation : Musées et domaine nationaux de Compiègne - See more at: http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=72...
- les routes et chemins
- caractère d'urgence
- utilité reconnue
- exécution peut être ajournée sans préjudice sérieux pour la commune.
Les chemins de vicinalité doivent être entretenus par les communes.
Ils sont souvent étroits et malgré les efforts souvent en mauvais état, avec des trous.
- les voies d'eau
Le département est parcouru par plusieurs rivières. Les ponts, très rares, ne résistent pas toujours aux crues...
La traversée se fait en général par bacs, bateaux de passage ou batelets.
Selon la saison et l'état de la rivière, il est possible de passer à gué, à pied, à cheval ou en carriole, mais ce procédé comporte des risques...
L'arrêté du 24 septembre 1824 veut que sur l'une et l'autre rive il y ait un poteau sur lequel sera appliqué le tarif fixé, ceci pour éviter des augmentations exigées par le fermier.
En cas de montée des eaux ce sont les employés des ponts et chaussées qui établissent le tarif spécial.
Le passage établi à Billy, très ancien, permet les relations entre Billy, Saint-Felix, Sanssat, Crechy de la rive gauche à Marcenat, Paray sous Briailles, Saint-Remy et Saint-Didier en Rollat sur la rive gauche. Les échanges commerciaux entre ces communes sont fréquents.
Après la construction du pont de Boutiron, la commune de Billy doit attendre le sien longtemps, bien qu'en 1869 le préfet et l'agent voyeur avaient noté que Billy présentait la position la plus convenable pour l'édification d'un nouveau pont sur l'Allier.
Après 1870 plusieurs ponts sont construits et facilitent fortement les déplacements dans le département....
- les voies ferrées
La première ligne ferrée en France est ouverte en 1827, elle relie Saint-Etienne à Andrézieux. Puis s'ouvrent des tronçons épars dans le pays. Ce nouveau moyen de transport intéresse pour le déplacement des voyageurs et des marchandises.
la construction des voies de chemin de fer est concédée à des sociétés ou des promoteurs, mais le centre de la France et le département de l'Allier en particulier, reste à l'écart.
Victor Legrand, directeur général des Ponts et Chaussées propose en 1842 au gouvernement un plan d'ensemble en étoile à 5 branches au départ de Paris:
- Paris-Lille
- Paris Strasbourg
- Paris le Havre
- Paris-Lyon-Marseille
- Paris Bordeaux Hendaye.
Pour le Bourbonnais la ligne Paris Clermont-Ferrand est décidé. En 1853 son tracé, fixé, passe par Moulins, Bessay, Varennes, Crechy, Billy, Creuzier, Saint-Germain des Fossés.
Des terrains sont expropriés pour la construction des chemins de fer, avec indemnisation pour les propriétaires.
Les travaux importants dégradent les routes et les chemins à cause du transport des matériaux, ce qui entraine également des indemnisations.
En 1853 les entrepreneurs des travaux de construction du chemin de fer ont obtenu du préfet l'autorisation d'utiliser à Espinasse:
- une partie d'un chemin d'exploitation dans la parcelle n°17 pour le transport du matériel nécessaire à l'exécution de la grande tranchée de Lachaise
- un chemin dit avenue de Lachaise pour la construction de l'atelier du chemin de fer dit d'Espinasse
Les travaux ont lieu rapidement. Les ouvriers spécialisés viennent parfois de loin mais les ouvriers de la région trouvent également du travail.
En parcourant les registres d'état civil on rencontre ainsi par exemple à Crechy en 1853 Michel Giraud 42 ans et Jean Martin 41 ans, entrepreneurs de travaux publics domiciliés à Crechy, témoins au mariage de Louis Lovigny 34 ans ouvrier terrassier domicilié à Crechy, né à Lurcy Levy.
En 1855 la ligne, du moins partiellement, est déjà en activité:
Antoine Saulnier 29 ans est piqueur de la compagnie du chemin e fer d'Orléans à Billy
Jean Claude Lassimone 39 ans est garde-barrière à Darmerine (???), à Crechy
Maison de garde-barriere à Couleuvre
En 1857 Charles Eugène Igonet 29 ans est chef de station à Varennes, Athanase Edmond Bigot 23 ans venant d'Abbeville (Seine et Oise) est chauffeur employé de chemin de fer à Varennes
gare de Varennes
Une autre ligne doit relier Saint-Germain des Fossés à Gannat passe entre Monteignet, Escurolles, Charmes, Biozat Cognat, Banelle, Espinasse-Vozelle Vendat Charmeil et Saint-Remy en Rollat.
Une autre ligne par Magnet et Lapalisse conduit de St Germain des Fossés au-delà du département (jusqu'à Roanne?)
Saint Germain des Fossés devient un noeud ferroviaire très important et emploie beaucoup de personnes à des tâches diverses: garde de nuit, employés de gare, hommes d'équipe, nettoyeurs au dépôt, poseurs de voie, garde-barrière....
En 1863 le chef de la station de Saint-Germain des Fossés est Pierre Desiré François Normand 53 ans.
La ligne Gannat-Montluçon passe par St Bonnet de Rochefort, Bellenaves, Commentry.
Le trafic est varié: transport de voyageurs, de courrier (par exemple Etienne Halin est facteur à la gare de Varennes en 1857). de marchandises, de bestiaux.
Les trains, ou les wagons sont adaptés aux différents types de transport, trains de voyageurs, de marchandises ou mixtes.
trains mixtes
Pour les voyageurs selon le prix plusieurs classes de voitures apportent plus ou moins de confort...
Ce transport permet de régler toutes sortes de questions, même le paiement des fermages!!!!
Cependant de nombreuses communes restent à l'écart des lignes de chemin de fer, comme Montoldre, Rongères, Paray sous Briailles etc....
Les lieux de rencontre
Bars-cafés
La fréquentation des débits de boisson est réglementée, et en particulier l'horaire, suivant les saisons et les jours. Uns distinction est faite entre les communes de peu d'importance et les chefs lieux de canton, qui eux peuvent ouvrir les lieux de boisson plus longtemps. Les voyageurs ont la possibilité de consommer.
Les jeunes de moins de 18 ans ne peuvent consommer seuls. Les femmes, non plus, ne consomment pas seules....
L'ivresse sur la voie publique est sanctionnée.
Au café les hommes peuvent jouer aux cartes, se retrouvent entre hommes et peuvent régler des affaires, des ventes, mais aussi se quereller et consommer de l'alcool de manière excessive...
Les jeunes hommes s'y rendent volontiers le soir et le dimanche, ce qui facilite des rencontres entre les différentes professions. Des groupes se forment et l'envie de distractions poussent souvent certains à défier un autre, qui à son tour est soutenu par son clan, ce qui aboutit à des bagarres, l'alcool aidant, parfois à des vengeances, jusqu'au tribunal pour coups et blessures...
Une distraction très appréciée mais interdite c'est l'organisation d'un charivari: un groupe organise un tapage injurieux dirigé contre une personne déterminée dont ils veulent se moquer. Les participants font une quête à l'auberge et rassemblent des instruments permettant de faire un grand tapage (tambour, arrosoir, âne) lors du passage du cortège dans les rues de la commune. Le charivari se termine à l'auberge où les libations sont payées grâce à l'argent récolté pendant la quête.
Ainsi à Rongères le 16/07/1871 9 hommes âgés de de 20 à 36 ans dont un cultivateur, un charron, un tisserand, 2 aubergistes etc...de la commune, et un scieur de long de Crechy ont fait un charivari, suivi d'un procès-verbal, ils sont condamnés à une amende lors du jugement à Varennes le 3 octobre suivant...
La ville
Les hommes se rencontrent à la ville, les jours de foires par exemple:
Les travaux
Les grands travaux agricoles comme les moissons, les vendanges, le fanage sont l'occasion également de rencontres.
la moisson
la fenaison
Les bouviers sont appelés à se retrouver avec leurs troupeaux. Ils peuvent profiter de la rencontre pour s'amuser, se provoquer, faire des paris, et la situation peut dégénérer....
C'est ainsi que le 24/08/1830 plusieurs bouviers se trouvent ensemble devant à l'entrée de la forêt du bois du Roi dépendant de Gayette (Montoldre) pour faire reposer leurs boeufs. Ils échangent des propos et Jean Jagnet laboureur à Croquerave (Montoldre) reproche à Louis Panay laboureur au domaine de Jaligny d'avoir dit qu'il avait trouvé ses 2 vaches dans un retrouble de Jaligny, le provoque par des propos impertinents et sort de sa poche des pièces d'argent :
Je parie que ce n'est pas vrai que mes vaches ont été dans le retrouble
Louis Panay lui donne alors un coup sous la main et les pièces tombent, sans qu'on sache combien, dans la bruyère. Jean Jagnet affirme sans pouvoir le prouver qu'il avait 24 francs dans la main, alors qu'on a retrouve seulement 11,50 francs.
Jean Jagnet porte plainte sans succès contre son collègue, car il y a eu provocation de sa part et il ne peut prouver le montant de la somme perdue....
les champs
Les travaux des champs sont parfois solitaires mais sur le chemin ou d'un champ à l'autre des contacts peuvent se créer. Les bergères elles aussi se déplacent. Si elles ont peur des mauvaises rencontres ou si elles ne veulent pas s'ennuyer elles conduisent ensemble, à plusieurs, leurs troupeaux...
Le lavoir
Les femmes se retrouvent au lavoir, ou au bord de la rivière qui en tient lieu, emplacement strictement féminin, où elles peuvent aborder les questions qui les occupent....
la veillée
Actuellement aucun document sérieux n'a été trouvé sur le sujet, seulement une carte postale où les figurants posent d'une manière peu naturelle...
les visites
Un déplacement professionnel peut permettre de rendre visite à un ami ou un membre de la famille, l'invité restant pour la nuit...
Ecole ou catéchisme
Les enfants, s'ils sont scolarisés, parcourent le chemin, souvent long, jusqu'à l'école en compagnie des enfants du voisinage. Et de toute façon tous faisant leur communion se retrouvent aux cours de catéchisme.
Lors qu'ils gardent du bétail, ils se rencontrent sur les chemins et parfois se regroupent....
Les jeux et fêtes foraines
La commune de Saint Pourçain, par exemple, dispose du Jeu de Tivoli tenu par monsieur Fayollet en 1855.
On peut y jouer à la boule aux creux, à l'argent etc.... mais selon l'arrêté préfectoral du 28/10/1853 les jeunes de moins de 18 ans n'y ont pas accès.
Nizerolles dispose d'un jeu de quilles dans la rue:
En 1829 le préfet rappelle au sous préfet que les maires doivent donner leur approbation après avoir vérifié que les spectacles proposés n'offrent rien de contraire au respect dû à la religion, aux bonnes moeurs, à la majesté royale, aux convenances ou qui puissent rappeler les souvenirs de Bonaparte et donner une fausse direction à l'opinion ce qui pourrait se trouver dangereux pour l'ordre.
Des colporteurs vendent toutes sortes d'objets, y compris des livres- pour ceux qui savent lire, mais aussi des gravures...
Là aussi les autorités locales doivent être vigilantes pour empêcher la vente ou l'exposition de dessins ou gravures présentant quelque caractère d'immoralité, d'irréligion ou d'outrage contre le Roi et son gouvernement (loi du 25 mars 1822). Le maire de Bellenaves reçoit en mai 1822 du sous-préfet de Gannat la copie d'une circulaire du ministre de l'intérieur qui prescrit de faire rechercher avec soin toutes les gravures interdites.
Danses-musique
bals: bourrée
la bourrée (Bourbonnais Christine Bonneton éditeurs page 199)
les musiciens
Ce sont des "sonneurs" ou "ménétriers" qui jouent de la cornemuse, ou de la vielle
Ils participent aux fêtes, aux mariages etc....
Cependant très peu sont recensés comme "musiciens", "sonneurs" ou "ménétriers", sans doute exercent-ils une autre profession, la musique ne pouvant guère être une activité journalière....
Les seuls rencontrés sur les registres de recensement sont les 2 frères aveugles de naissance Pierre et Joseph Fayollet qui travaillent toute leur vie d'adultes comme "musicien" , "sonneur", "ménétrier" à Chantelle et gagnent suffisamment leur vie pour se marier, et pour Joseph pour avoir des enfants.
Pierre décède à 67 ans le 15/10/1896, "sans profession", il a donc cessé de jouer....
Joseph décède le 10/01/1899 à 65 ans, déclaré encore comme "sonneur"
Les fêtes locales, nationales, religieuses
Elles sont nombreuses.
Bien sûr les baptêmes et les mariages sont l'occasion de grandes réunions familiales, de retrouvailles, mais évidemment également de dépenses importantes ...
- fêtes locales
Les fêtes sont souvent liées à l'activité professionnelle, les foires, les fêtes qui marquent une étape dans le travail agricole, comme la fête du battage des grains.
Les concours agricoles attirent également les spectateurs avides de distraction.
Le concours agricole du 17 septembre 1905 à Saint-Pourçain sur Sioule a offert aux photographes un beau sujet pour plusieurs cartes postales, objets nouvellement à la mode: une foule endimanchée et en liesse :
Les fêtes agricoles permettent la remise de prix.
Ainsi le préfet de l'Allier avertit le maire de Saint-Pont le 27/04/1842 qu'il a accordé une prime d'encouragement sous la forme d'un mandat de 12 francs à Jean Bonnefond dit Pimpard. Cette récompense doit être remise avec
une certaine solemnité (...) un jour de foire ou un dimanche
Quels sont les motifs de cette décision? Le gouvernement veut manifester de cette manière l'intérêt porté à l'agriculture... et Jean Bonnefond, cultivateur
a été désigné comme se faisant remarquer pour la tenue de son cheptel
Et qui est le bénéficiaire? Jean Bonnefond né à Jenzat an VII est métayer à Saint-Pont à la Motte aux daims (ou motte Odin) avec son père déjà âgé et le couple formé par sa fille aînée, puis plus tard également avec le couple de son fils aîné.
Lors des comices agricoles les agriculteurs qui le souhaitent peuvent concourir, ils doivent se faire connaître pour que leurs exploitations soient visitées. Des primes sont alors accordées. En 1868 la réunion du comice de l'arrondissement de Gannat a lieu à Escurolles et c'est donc dans ce canton qu'est attribuée la prime d'honneur.
L'empereur apprécie Vichy, ses visites sont l'occasion de festivités que le Préfet doit organiser et financer. L'exposition d'horticulture en est un bon exemple comme en 1857 ou en 1864... Et les conseils municipaux sont "invités" à voter des subventions pour ce genre d'événements...
A partir du service militaire pour tous (sauf les réformés pour raisons de santé), les conscrits d'une même commune prennent l'habitude de fêter leur départ ensemble, avec bal et photo du groupe...
Conscrits de 1905
La fête du village qui célèbre le saint protecteur du lieu offre également un moment de détente....
- Fêtes spécifiquement religieuses
diverses processions
diverses bénédictions, comme par exemple la bénédiction des troupeaux à Saint-Menoux
des pèlerinages
- fêtes nationales
Elles varient suivant le régime politique et les événements politiques
Sous Charles X la Saint-Charles, fête religieuse, prend toute son ampleur. Le préfet d'Allier envoie ses directives aux maires qui doivent collaborer avec les curés,
afin d'entourer les cérémonies de la religion de la pompe qu'elles réclament. et (il) autorise avec empressement à prélever, sur les fonds libres communaux, les sommes nécessaires pour que la classe indigente puisse aussi fêter la Saint Charles.
Sous la Monarchie de juillet le 1er mai, jour de la Saint-Philippe, donne lieu à des manifestations en l'honneur de Louis-Philippe, sauf en 1834 à cause des événements d'avril à Lyon. Le Roi ordonne que les sommes qui auraient été dépensées pour la fête le soient pour soulager les victimes malheureuses. (Les canuts de Lyon ont en effet lancé en février une grève générale, réprimée violemment du 11 au 15 avril par l'armée d'où de nombreuses victimes)
Sous Napoléon III la fête de l'Empire, elle aussi liée à la religion, est fixée le 15 aout, date d'anniversaire de Napoléon I. En 1859 les maires reçoivent du préfet de l'Allier dans sa circulaire indique les mesures à prendre:
la partie religieuse: célébration d'un Te Deum solennel
la partie matérielle: des réjouissances doivent être organisées "avec tout l'éclat convenable" par les fonctionnaires et les autorités militaires
Mais l'Empereur ne trouverait pas sa fête dignement célébrée, si les pauvres n'y avaient pas leur part, et c'est surtout en solennisant la journée du 15 aout par des oeuvres de bienfaisance, qu(e le maire) répondra le mieux aux intentions de Sa Majesté
Les régiments de la guerre d'Italie qui viennent de rentrer doivent recevoir en traversant les communes un "accueil sympathique". Les maires sont invités à leur faire une réception triomphale.
En 1862 Le préfet demande aux maires de "donner le plus d'éclat possible à cette fête nationale et religieuse" et de répondre "au coeur de sa Majesté en provoquant une abondante distribution de secours à ceux qui souffrent".
Par contre en 1870 l'ambiance est très différente à cause de la guerre. Le Te Deum prévu habituellement doit être remplacé
"par des prières pour l'Empereur et nos soldats."
Sous la troisième République la fête nationale est le 14 juillet. Pour fêter l'événement les maires reçoivent en juin 1881, de la sous-Préfecture, une liste d'articles à acheter :
- un buste officiel de la République de 35 à 200 francs
- drapeaux
- oriflammes
- verres de couleur etc...
mais pas de directives quant au déroulement de la fête elle-même....
Le conseil municipal d'Escurolles vote 150 francs pour frais pour la fête nationale à prendre sur l'excédent sur l'exercice 1880, de plus une distribution de 5kg de pain à chaque indigent.
la consommation de café et de tabac
Le café et le tabac, produits de luxe font partie des plaisirs de la vie.
Le tabac est consommée de différentes manières, et en particulier il peut être prisé...
(Mais pour l'instant aucun document intéressant sur le sujet)