Relations familiales

Les familles de cultivateurs sont basées  souvent sur plusieurs générations, avec une cohabitation  qui s'organise ou se défait en fonction de mariages ou des décès. Les enfants  en génral vivent auprès de leurs parents, au moins jusqu'à l'âge habituel pour partir se placer comme domestiques. Les enfants participent selon leur âge au travail  de l'exploitation.

Mais il n'existe pas de types uniques de familles, tout dépend du nombre d'enfants, des éventuels décès prématurés, et de l'entente ou non entre les membres de la famille....

En général de 2 à 4 enfants atteignent l'âge adulte.

 

Si les parents ont réussi à acquérir des terres, se pose alors le problème du partage, et de l'entente entre les enfants adultes...

 

Gilbert Cour et Françoise Bardot

 

 

 

 

Certaines familles élèvent 8 à 10 enfants, ce qui n'est pas très répandu car la mortalité enfantine est encore élevée. L'intervalle entre deux naissances se situe vers 3 ans, ce qui fait que l'aîné est souvent déjà adulte et éventuellement marié à la naissance du dernier...

 

Jean Giraud et Gilberte Gournillat

Ils ont eu 9 enfants, nés sur une période de 26 ans, et qu'ils ont élevés.Des 9 enfants deux fils sont morts jeunes adultes. Les 7 enfants devenus adultes ont suivi de voies professionnelles variées, plus ou moins éloignées du travail du cultivateur, certains ont quitté leur région natale...

 

Certains couples n'ont pas d'enfants, ou leurs enfants sont morts en bas âge. Les couples sans enfants sont en contact avec ceux de leurs frères et sœurs, ou de leurs proches. Des liens d'affection peuvent se créer, surtout développés par la femme sans enfant, pour compenser l'absence d'enfants propres.

Gilbert Charveyron et Gilberte Gournillat

 

 

 

Le célibat est très peu fréquent chez les cultivateurs qui travaillent en général en couple, car même si le travail féminin n'est guère reconnu il est indispensable. Mais la situation est plus facile pour les propriétaires cultivateurs qui possèdent suffisamment de terres pour être autonomes. Ainsi certains cultivateurs restent célibataires mais dans le cadre d'une fratrie, ils vivent et travaillent ensemble.

 

C'est le cas de la fratrie Aymard-Fourgeon

Gilbert (1810-1880)

Jean 1816-1884

Gilberte (1818-1904)